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Un Nigérian de 31 ans a été arrêté dimanche à Belgrade, il est suspecté d’avoir violé une jeune fille de 18 ans

La jeune K.S. accuse le Nigérian Victor Messi de l’avoir violée sous la menace d’un couteau dans une maison du quartier Vozdovac. Il l’aurait ensuite fait chanter au moyen d’enregistrements vidéo explicites.

La police est arrivée sur les lieux, et y a trouvé le Nigérian ainsi que son ami somalien A. M. (28 ans), qui a également été arrêté pour avoir assisté au crime sans l’avoir empêché. Ils étaient ivres. Ils auraient été remis en liberté lundi.

Drame de la jalousie ?

Le Nigérian et la Belgradoise ont entretenu une liaison pendant quelques mois, avant de rompre, après quoi la jeune fille s’est mise à fréquenter un autre garçon. Ce qui aurait rendu fou le Nigérian qui se serait alors mis à faire chanter la jeune fille avec ses vidéos.

La jeune fille a expliqué à la police que le Nigérian l’aurait attirée chez lui alors qu’elle était avec son nouvel ami I.G. (un Somalien de 20 ans), et l’aurait menacée de divulguer des enregistrements intimes d’elle. Elle s’est donc rendue chez lui, où le Nigérian lui a mis un couteau sous la gorge avant de l’entraîner dans la chambre et de la violer.
K.S. a ensuite réussi à se dégager et à s’enfuir.

Index, Blic

La propriétaire de l’appartement, qui avait loué l’appartement à l’accusé seulement trois jours avant, nous a déclaré avoir été choquée en apprenant que son locataire avait été arrêté.

“Le Nigérian a vu dans une annonce que je louais l’appartement. Nous nous sommes mis d’accord et il a emménagé. D’après ce que j’ai compris, mon locataire a reçu la visite d’un ami et ils ont bu de l’eau-de-vie toute la journée, et c’est après que les choses se sont passées. Je ne connais pas la jeune fille agressée, mais j’ai entendu dire qu’elle avait eu une liaison avec un ami de mon locataire et qu’elle serait même tombée enceinte.”

La propriétaire déclare qu’elle communiquait avec l’accusé en anglais […].

Nous lui avons demandé ses papiers, son passeport, et il a présenté son numéro d’enregistrement en tant que réfugié. Il était convenu qu’il paye d’avance. Une femme nous a alors appelé, elle s’est présentée comme employée du Commissariat aux réfugiés et a dit qu’il venait de chez eux, qu’il était employé et qu’il cherchait un appartement, aussi qu’il n’avait pas tout compris, nous lui avons donc expliqué les conditions de location, et elle lui a transmis. Le patron de l’entreprise pour laquelle il travaillerait nous a aussi contacté, et lui aussi a demandé qu’on lui explique les conditions”, témoigne la propriétaire.

Kurir

(Merci à J.C.)

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