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Fin novembre, six migrants avaient été dénoncés par des Gilets jaunes et mis au pilori sur Facebook. Le vidéaste sera jugé le 1er mars

[…] Très vite, ce jour-là, les Gilets jaunes ont alerté les gendarmes.

“On a un deal avec eux, déclare Miguel Niewiadomski. Quand on voit quelque chose, on les prévient. L’autre fois, il y avait un mec bourré ; on les a appelés tout de suite.”

Certains ont même eu l’impression d’avoir sauvé la vie de ces exilés. Parmi les six hommes cachés, deux faisaient l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) ; eux ont été immédiatement relâchés par les gendarmes. Les quatre autres se sont vu notifier des OQTF puis ils ont pu recouvrer leur liberté. Sur le rond-point, aucun Gilet ne comprend que la dénonciation puisse poser problème.

Par contre, pour Alexandre de Bosschère, procureur d’Amiens, le “problème” est juridiquement clair. Et ce d’autant plus que l’arrestation des six hommes apeurés avait été diffusée en direct sur Facebook.

Le JDD

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