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En janvier 2017, la Women’s March est devenue le symbole de la résistance populaire et féministe à Trump. Aux États-Unis, les manifestations avaient attiré plus de trois millions de personnes, dont beaucoup portaient les fameux «pussy hats» roses. Deux ans plus tard, le mouvement est divisé et affaibli.

Suite à une controverse sur les liens de trois de ses co-fondatrices avec Nation of Islam, une organisation antisémite et homophobe prônant le séparatisme de la communauté afro-américaine, des centaines d’associations ont retiré leur soutien à la Women’s March.

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Réunion polémique

Les accusations d’antisémitisme circulaient depuis au moins un an. En février 2018, l’une des fondatrices de la Women’s March, Tamika Mallory, avait assisté à un discours de Louis Farrakhan, le leader de Nation of Islam, lors duquel il avait entre autres déclaré: «Les juifs [sont]responsables de toutes ces saloperies et ces comportements dégénérés créés par Hollywood, où les hommes deviennent des femmes et les femmes des hommes.»

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Selon Tablet et le New York Times, l’une de ces organisatrices, Vanessa Wruble, a raconté durant cette réunion en quoi son judaïsme l’a inspirée à être activiste. Deux des co-fondatrices, Tamika Mallory et Carmen Perez, lui ont alors répondu que la communauté juive devait réfléchir à sa propre responsabilité dans le racisme, arguant qu’elle avait joué un rôle particulièrement important dans la traite des esclaves

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Slate

 

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