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TOKYO — Jusqu’à 55 pour cent des personnes interrogées ont déclaré dans le dernier sondage Mainichi Shimbun qu’elles n’appuyaient pas la récente décision du Parlement d’accepter davantage de travailleurs étrangers à partir d’avril 2019 en modifiant la loi sur l’immigration, tandis que 30 pour cent se sont dites favorables à cette mesure. 15 pour cent ne se prononcent pas.

Mainichi


La coalition au pouvoir du Premier ministre japonais Shinzo Abe a fait voter dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 décembre une loi autorisant l’accueil de davantage de travailleurs étrangers afin de combler en partie la pénurie de main-d’œuvre.

La Chambre haute a adopté le texte aux premières heures de samedi. La Chambre basse l’avait voté fin novembre. Au travers de ce nouveau programme, le gouvernement prévoit d’attirer quelque 345 000 travailleurs étrangers pour une période de cinq ans dans des secteurs précis dont le bâtiment, les services de restauration, les soins aux personnes âgées.

La loi crée un nouveau statut de visa, qui permettra en théorie à des immigrés ayant des qualifications inférieures à celles habituellement requises d’entrer sur le territoire japonais pour y travailler durant cinq ans. Deux sous-catégories existeront et les personnes remplissant les conditions les plus élevées (en termes de compétences professionnelles et d’aptitudes en langue japonaise) pourront faire venir leur famille et obtenir un visa permanent.

(…) RFI

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