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Le député LREM et vice-président de l’Assemblée nationale, invité de Public Sénat, estime qu’il faut « maintenir le cap », tout en « modulant le tempo ». L’élu parisien se prononce contre un moratoire sur la hausse des taxes sur le carburant.

« Évidemment il faut maintenir le cap, mais on peut moduler le tempo, moduler le rythme », concède ce matin, le député (La République en marché) de Paris, Hugues Renson. Après les violences qui ont émaillé de nombreuses manifestations des Gilets jaunes en France, samedi, le vice-président de l’Assemblée nationale a déclaré ne « pas être favorable au moratoire sur les taxes », réclamé par plusieurs partis politiques et les manifestants. « Nous avons sur ce sujet une obligation de résultats. On est dans le début de la COP24, il y a quelques années nous étions tous en train de célébrer l’accord de Paris », a-t-il répondu. Il ajoute que qu’un moratoire n’est qu’une « suspension », et donc par conséquent, temporaire. « Je ne suis pas complètement sûr que ça atténue aujourd’hui la colère ou la grogne. »

Appelant à « apporter une réponse politique » et à « recréer les conditions de la discussion »,  Hugues Renson s’est dit convaincu de la nécessité de « passer par le dialogue social ». Un cycle de « négociations », « avec des corps constitués, organisés, représentatifs » doit s’ouvrir pour lui, sous la forme « d’États généraux pour la cohésion sociale ».

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Public Sénat

 

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