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L’Assemblée nationale a voté dans la nuit de jeudi à vendredi une proposition de loi de portée largement symbolique visant à interdire les « violences éducatives ordinaires », comme les fessées ou gifles.

Le texte du MoDem, co-signé par des élus d’autres groupes, a été adopté en première lecture par 51 voix contre 1 et trois abstentions. Il a relancé une controverse toujours vive sur le sujet sensible des châtiments corporels en France, où le proverbe « qui aime bien châtie bien » a toujours ses partisans. Selon la Fondation pour l’Enfance, 85% des parents français ont recours à des violences dites éducatives.
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Il s’agit « d’affirmer un choix de société », a renchéri Alice Thourot (LREM).
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Seul représentant de son groupe, Raphaël Schellenberger (LR), s’est abstenu, se demandant ce que « vont penser les Français » du temps passé sur ce texte.
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A l’offensive, Emmanuelle Ménard (extrême-droite), seule à voter contre, a pointé un risque de « dépouiller les parents de leurs prérogatives » et un texte qui « revient à prendre les Français pour des imbéciles ».
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Les trois groupes de gauche ont apporté leur appui à un texte, qui tend à une société « plus humaniste » pour Elsa Faucillon (PCF) et est d’« utilité publique » selon Bastien Lachaud (LFI).

Ouest-France

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