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Le chef d’état-major Philippe Lavigne appelle à réagir à la propagation des armes antiaériennes fabriquées par Moscou.

Face aux missiles russes et bientôt chinois qui dénient l’accès de l’espace aérien dans des régions entières, l’armée de l’air française entend « conserver la supériorité aérienne » et « continuer de pouvoir entrer en premier sur un théâtre ». C’est avec cet objectif en tête que le général Philippe Lavigne, le nouveau chef d’état-major, qui a pris ses fonctions fin août, présente son « plan de vol » le 29 novembre, dans l’idée de mobiliser ses troupes. Cette réflexion sera complétée début 2019 par un document stratégique.

Le chef de l’armée de l’air a une urgence, garder des aviateurs « qui ont beaucoup donné » ces dernières années et partent trop nombreux pour de meilleures conditions d’emploi dans le secteur aéronautique privé. « Nous avons de nouveaux horizons positifs avec la programmation militaire pour 2025, je recrute plus aujourd’hui qu’hier – 3 000 aviateurs par an contre 2 000 –, mais dans une armée de l’air qui a subi des déflations d’effectifs et a connu un surengagement depuis dix ans », rappelle-t-il.

Elle a diminué de 25 % depuis 2008, pour atteindre 33 000 militaires sous ses ordres. « Il me manque des mécaniciens, des pilotes, des responsables des systèmes d’information, des commandos, dit le général. Je dois leur donner une nouvelle dynamique. »

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Le Monde

(Merci à Katsa)

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