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L’Institut national d’études démographique (INED) établit ce jour une réalité que nous dénoncions localement : les Mahorais sont minoritaires à Mayotte (voir le bulletin mensuel « Population et sociétés » n°560 du 14 novembre 2018 de l’INED). Plus d’un adulte sur deux n’est pas né sur l’île. Désormais c’est officiel.

Cette étude basée sur les données déjà dépassées de 2015 et 2016 est sans appel sur les causes d’une croissance démographique hors norme de 4% par an et sur les raisons d’une mise en minorité des Mahorais: l’immigration clandestine. L’INED constate l’incroyable dégradation de la situation à partir de 2012 qui ne tient pourtant pas compte de l’accélération de la dégradation en 2017 et surtout en 2018 (20 000 clandestins supplémentaires sont arrivés à Mayotte entre mars et octobre 2018 contre seulement 1200 reconduites sur la période). L’organisme public relève la folle progression des naissances d’origine étrangère qui sont passées en 3 ans de 42% des naissances à 75% des naissances ! L’institut observe une fécondité des femmes immigrée supérieure à celle des Mahoraises. Enfin, il souligne la progression des départs des natifs âgés de 18 à 24 ans de Mayotte vers la Métropole et la Réunion.

Sous le vocable « recomposition importante de la population » se cache une réalité plus crue : le remplacement de population. Les Mahorais sont chassés de chez eux par la pression démographique étrangère, l’inégalité sociale et l’impossibilité d’y construire un avenir professionnel pour tous.

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