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Le 11 novembre 1918, à quelques minutes du cessez-le-feu, l’agent de liaison Augustin Trébuchon est tué alors qu’il porte un dernier message, devenant ainsi le dernier soldat français disparu pendant la Première Guerre mondiale…

En tant qu’aîné d’une fratrie de sept orphelins, Augustin Trébuchon aurait pourtant pu échapper à la guerre, lui qui comptait parmi les rares hommes exemptés. Mais il a préféré s’engager et s’est ainsi retrouvé au premier plan de toutes les batailles les plus marquantes du conflit, de la Marne au Chemin des Dames en passant par Verdun.

Selon la date inscrite sur sa tombe, à Vrigne-Meuse, dans les Ardennes, sa mort remonte au 10 novembre 1918. La veille de la signature de l’armistice qui a mis fin à la Première Guerre mondiale. Mais le soldat Augustin Trébuchon a en réalité été abattu d’une balle dans la tête le 11 novembre, vers 10h50… dix minutes avant que ne retentisse, dans le village voisin de Dom-le-Mesnil, le clairon annonçant la fin du conflit.

Ce funeste coup du sort vaut aujourd’hui à ce modeste berger de Lozère d’occuper une place singulière dans l’histoire : celle de dernier soldat tué pendant la Grande Guerre. Augustin Trébuchon représente aussi, au même titre que ses 17 frères d’arme tombés le 11 novembre, une victime honteuse pour l’armée française – d’où la falsification de leur véritable date de disparition, pour éviter de ternir le jour de l’armistice. […]

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