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Les trois quarts des illégaux qui entrent en France ont la certitude de pouvoir y rester. Quant à l’asile, il devrait battre tous les records en 2018, avec environ 130.000 demandes à instruire, en comptant les « Dublinés».

Le dossier migratoire va vite s’imposer dans l’agenda de Christophe Castaner tant il est explosif. Le nouveau ministre devra à tout prix veiller à ce que le discours de fermeté prôné à l’Élysée trouve rapidement une traduction concrète dans les résultats de son ministère. Surtout à la veille des futures échéances électorales, avec un Rassemblement national revigoré et très offensif sur ces thématiques. […]

 

L’année 2018 devrait donc battre tous les records, avec environ 130.000 demandes au total. Des demandes dont le coût financier est devenu quasiment un secret d’État.

En 2013 pourtant, pour «seulement» 66.000 demandes, la facture avait été évaluée par la Cour des Comptes à un milliard d’euros. Auquel il faut ajouter un autre milliard d’euros pour intégrer le coût de déboutés qui ne repartent pas dans leur pays d’origine.

L’hôte de Beauvau aura les yeux rivés sur le tableau de bord censé mesurer les effets de la loi Collomb sur l’asile et l’immigration votée en juillet dernier, notamment en matière d’éloignement de clandestins. Mais la modestie s’impose dans cet exercice où la France dépend surtout du bon vouloir des pays sources d’immigration qui ne lâchent toujours leurs laissez-passer consulaires qu’au compte-gouttes. La France n’en obtient guère plus de 100 par mois en moyenne depuis le début de l’année: 790 très exactement en huit mois, pour près de 4.000 demandes. Sans ces précieux sésames, aucune expulsion n’est envisageable pour les sans papiers, c’est-à-dire ceux qui ont détruit ou perdu leur papier et dont il faut pourtant établir la nationalité. […]

Le Figaro

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