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La formation Vox, créée en 2013 par d’anciens militants du Parti populaire et jusqu’ici très confidentielle, a réuni 10 000 personnes à Madrid.

L’image a fait l’effet d’un électrochoc dans un pays qui semblait vacciné contre l’extrême droite. Dimanche 7 octobre, près de 10 000 personnes se sont entassées dans les gradins du palais de Vistalegre, à Madrid, pour acclamer les leaders de la petite formation Vox, Santiago Abascal et José Antonio Ortega, venus égrener leurs « cent mesures urgentes pour l’Espagne ».

Au programme : recentralisation de l’Etat, dissolution des régions autonomes, interdiction des partis indépendantistes, (…) expulsion des immigrés en situation irrégulière, construction de murs à Ceuta et Melilla, retrait de l’espace Schengen, alignement sur le groupe de Visegrad (groupe informel réunissant la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie).

La foule était si nombreuse que des centaines de personnes sont restées derrière les portes de ces anciennes arènes symboliques, qui ont vu naître en 2014 la formation de la gauche radicale Podemos. A l’intérieur, Vox s’en prenait à « la petite droite lâche », en référence au Parti populaire (PP), et à la « girouette orange », c’est-à-dire le parti libéral Ciudadanos, et promettait « la grande Espagne, de nouveau ».

(…) Le Monde

ABC : Qui admirez-vous dans la politiques européenne ? On vous compare à Le Pen.

Santi Abascal, président de “Vox” : “Dans la politique européenne, j’admire la reine Isabelle la Catholique et Charles Quint. Et aujourd’hui, Viktor Orbán est le fer de lance d’une nouvelle Europe, fondée sur la souveraineté des nations, l’identité chrétienne et sur l’opposition à une immigration massive.”

ABC.es

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