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4/10/18

Des chercheurs ont réussi à faire publier dans plusieurs revues de référence aux Etats-Unis des essais aux thèses absolument délirantes, prônant par exemple le développement de l’usage anal de sex-toys chez les hommes pour lutter contre la transphobie et faire progresser le féminisme.
Quand un homme se masturbe en pensant à une femme sans lui avoir demandé son consentement, c’est une agression sexuelle. Il existe une culture systémique du viol chez les chiens. L’astronomie est une science sexiste et pro-occidentale qui doit être remplacée par une astrologie indigène et queer. Ces thèses vous semblent loufoques, invraisemblables ? Elles le sont. Elles ont néanmoins été considérées avec le plus grand sérieux, et parfois même publiées, par des revues académiques de premier plan aux Etats-Unis, victimes de l’un des canulars universitaires les plus ambitieux jamais mis en œuvre…

Helen Pluckrose, James Lindsay et Peter Boghossian sont trois chercheurs américains, persuadés que quelque chose cloche dans certains secteurs du monde académique outre-Atlantique. “Le savoir basé de moins en moins sur le fait de trouver la vérité et de plus en plus sur le fait de s’occuper de certaines ‘complaintes’ est devenu établi, presque totalement dominant, au sein de [certains champs des sciences sociales]”, écrivent-ils dans le magazine Areo, et les chercheurs brutalisent de plus en plus les étudiants, les administrateurs et les autres départements qui n’adhèrent pas à leur vision du monde”. Se désolant de ce tournant idéologique en cours dans les facs américaines, notre trio d’universitaires établit une liste des disciplines les plus gravement touchées : il s’agit des matières communément regroupées dans l’enseignement supérieur américain sous le terme de “cultural studies” ou “identity studies”, “enracinées dans la branche ‘postmoderne’ de la théorie qui a émergé à la fin des années soixante”. On y trouve donc les fameuses “gender studies”, les “queer studies” mais également la “critical race theory”, les “fat studies” (sic) ou des pans entiers de la sociologie critique. Le point commun de ces branches universitaires, requalifiées en “grievance studies” (qu’on pourrait traduire par “études plaintives”) ? D’après les trois chercheurs, elles produisent des travaux très souvent “corrompus” par l’idéologie, qui renoncent à toute honnêteté intellectuelle dès lors qu’il s’agit de dénoncer les oppressions de toutes sortes : sexistes, raciales, post-coloniales, homophobes, transphobes, grossophobes…

(…) Marianne


3/10/18

Trois universitaires américains ont réussi à publier SEPT articles de “grieving studies” dans des revues dites sérieuses. C’est un canular organisé par ces trois universitaires pour montrer à quel point les études de genre/race/identité/ etc. sont devenues une simple orthodoxie de langage. Ils ont réussi à faire publier des horreurs par des revues en casant les mots-clés genre/cis/hommes blanc/ cisheterosexual/ etc. à tour de bras

Entre autres :

– un qui propose d’interdire aux garçons blancs de parler en classe, et de les enchaîner à leur chaise dans une optique pédagogique d’expérimentation de la réparation.

– un qui explique que les messieurs pratiquant l’onanisme en pensant à quelqu’un sans lui avoir demandé avant sont des prédateurs sexuels

-un autre qui explique que l’astronomie occidentale devrait être remplacée par quelque chose de plus féminin (je vous laisse lire l’extrait dans le fil, qui parle d’insérer de la mythologie, de la danse et conclut sur la nécessité d’une science alternative).

– Un article qui est une traduction en anglais, mutatis mutandis d’extraits de Mein Kampf

– une étude de la culture du viol chez les chiens

La seule différence avec l’époque Sokal, ce sont les mots clés à utiliser pour publier des foutaises sous couvert d’études académiques. Maintenant, c’est, indéniablement, “Genre, Races, Identités”.

 

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