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Le métier d’enseignant attire de moins en moins. En l’espace de quinze ans, le nombre d’inscrits aux concours de recrutement du second degré a chuté de près de 30 %. Après avoir largement consacré la première année du quinquennat aux élèves (CP dédoublés, réformes du baccalauréat, scolarité obligatoire à 3 ans), le ministère de l’éducation nationale a décidé de s’attaquer à ce problème. Et ouvre un chantier de refonte de la formation et des carrières des enseignants. Pour parer à la crise de vocation, il lance de nouveaux chantiers, comme le prérecrutement et une formation rallongée.

“Ce problème d’attractivité se retrouve dans l’ensemble des pays développés”, précise Alexis Torchet, du SGEN-CFDT,

Des primes supplémentaires seront proposées aux enseignants en zone sensible, la formation initiale devrait être améliorée, et la formation continue – quasiment inexistante dans le monde enseignant aujourd’hui – devrait prendre de l’ampleur.

Le ministre Jean-Michel Blanquer a réinsisté au cours de l’été sur sa volonté de créer un « prérecrutement » des enseignants, avec une admissibilité au concours en fin de licence pour les professeurs des écoles. Toutes ces mesures visent le même but : restaurer l’attractivité de la fonction. […]

Le Monde

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