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Huit années de programmes d’assistance qui vont prendre fin lundi. C’est un tournant historique que s’apprête à prendre la Grèce. En trois plans successifs, Athènes a reçu 289 milliards d’euros de prêts du FMI et des autorités européennes. En échange, les Grecs ont subi une cure d’austérité sans précédent. Avec le retour de la croissance en 2017, pour les autorités le pays est sur la bonne voie.

Après une longue période et tant de sacrifices, la Grèce s’est attaquée aux deux principales causes du problème : les énormes déficits budgétaires et le déficit commercial. Ces deux problèmes ont été résolus même si l’on a payé le prix fort“, explique George Stathakis, ministre de l’Environnement et de l’Energie.

Un quart du PIB grec évaporé en huit ans, une dette abyssale de 180% du produit intérieur brut, et un taux de pauvreté qui la place au troisième rang européen… le plan de sauvetage a été loin d’être parfait. Mais avec un chômage en baisse qui passe enfin sous la barre des 20%, les pouvoirs publics sont optimistes.

En trois années, le chômage a baissé de six points et va continuer à baisser. Mon analyse est qu’en septembre 2019, nous ramènerons ce taux près de 18%. ce qui veut dire 8 à 9 points en dessous de ce qui était notre point de départ“, prophétise Effie Achtsioglou, ministre du Travail et de la Sécurité sociale.

Mais la Grèce n’est pas encore tout a fait libre. De nouvelles réformes sont prévues pour 2019 et 2020. Le pays devrait rester sous surveillance pendant plusieurs années.

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