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19/08/18

Les prix de l’immobilier Néo-Zélandais ont atteints de nouveaux records, la faute en particulier aux non-résidents étrangers. Le gouvernement a donc interdit aux non-résidents d’acquérir des biens immobiliers dans l’archipel.

La Nouvelle-Zélande a interdit l’achat de biens immobiliers pour les non-résidents dans le but de limiter l’inflation. En effet, à Auckland par exemple, 22%des biens ont été vendus à des étrangers. Est-ce une idée qu’il pourrait être intéressant d’importer en France ?

Non car cela ne serait pas conforme au droit français et surtout au droit européen qui prévoit la libre circulation des capitaux des biens, des services et in extenso la possibilité pour tout résident européen d’acheter un bien immobilier dans le pays de son choix au sein de l’UE. Ce serait la remise en cause d’un des principes fondateurs de l’Union européenne. On pourrait l’interdire à des non résidents européens mais dans ces cas là cela n’aurait pas une réelle incidence sur le cours de l’immobilier en France puisque le marché est dominé par les investisseurs nationaux, viennent ensuite les investisseurs issus de pays de l’UE et marginalement les investisseurs étrangers à cette dernière. […]

Dès lors, que penser des propositions politiques, notamment en Corse, qui prévoient la même chose qu’en Nouvelle-Zélande ?

Les nationalistes corses demandent que seuls les résidents corses puissent acquérir des biens immobiliers. C’est une idée identitaire contraire au droit français et européen. C’est une vision très malthusienne de l’économie qui en plus poserait beaucoup de questions sur le “comment déterminer qui est résident et qui ne l’est pas”. […]

yahoo/Atlantico


16/08/18

La Nouvelle-Zélande entend bien agir contre la montée des prix de l’immobilier. Comme l’explique The Telegraph, le gouvernement a pris mercredi 15 août une décision radicale pour permettre à ses citoyens d’accéder à la propriété : une loi interdit désormais aux étrangers d’acheter des biens immobiliers. Seuls les résidents néo-zélandais sont désormais autorisés à acheter des biens immobiliers dans l’ensemble du pays.

Plusieurs situations survenues ces dernières années ont poussé le gouvernement à prendre cette décision, précise le média britannique. De riches acheteurs venus de la Silicon Valley ont par exemple investi dans des habitations leur servant de « refuge » ou leur permettant d’échapper à un monde parfois un peu trop turbulent. Des acheteurs chinois ont également accédé à la propriété en Nouvelle-Zélande en faisant des offres plus élevées que les résidents. Des études publiées ces dernières années donnent raison au gouvernement néo-zélandais, précise The Telegraph : 3 % des biens immobiliers de Nouvelle-Zélande ont été vendus à des étrangers. Dans la ville de Queenstown et ses alentours, ce chiffre est de 3 % et grimpe jusqu’à 22 % dans l’hypercentre d’Auckland, la capitale. […]

Le Point

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