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Cette minorité ethnique turcophone et musulmane du Xinjiang, implantée dans le nord-ouest de la Chine, fait en ce moment l’objet d’une sévère répression, selon les associations de défense des droits de l’homme. Le pouvoir chinois justifie sa politique sécuritaire par la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme.

[…] La Chine avait vigoureusement démenti lundi dernier, le 12 août, la détention dans des centres de rééducation d’un million de Ouïghours, à l’occasion d’une audition devant un comité des droits de l’homme de l’ONU, à Genève. Le Xinjiang est peuplé d’environ 22 millions d’habitants, dont 10 millions de Ouïghours.

Le Parti communiste chinois au pouvoir justifie la surveillance de la population dans ce vaste territoire semi-désertique, où check-points policiers et caméras de surveillance sont omniprésents, par les menaces posées par l’extrémisme islamiste, le terrorisme et le séparatisme. Ces dernières années, des attentats commis par des Ouïghours ont fait des centaines de morts en Chine.

RFI

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