Fdesouche

Une association qui distribuait de la nourriture aux migrants à Paris porte de la Chapelle s’arrête face aux violences commises par les toxicomanes.

À Paris, à porte de la Chapelle dans le 18e arrondissement de Paris, un terre-plein entre l’autoroute et le périphérique est la colline du crack, une zone d’insécurité extrême. Ici, une centaine de toxicomanes se mélange aux réfugiés. Le collectif “Solidarité migrant” n’arrive plus à faire face à eux. “On a peur des gens sous crack, on a eu des problèmes d’agressions contre les bénévoles”, témoigne une bénévole. Depuis près de deux ans, les membres de l’association servent près de 800 repas par jour, mais ils arrêtent leur activité.

Les réfugiés, eux s’inquiètent face à cette situation. Depuis plusieurs semaines, l’ambiance est explosive. Les toxicomanes qui avaient été chassés sont revenus, très agressifs. Les migrants improvisent eux-mêmes des cordons de sécurité.”Il y a beaucoup de bagarres la nuit”, témoigne l’un d’entre eux. De plus, les conditions d’hygiènes sont déplorables, impossible de se laver et il est même devenu difficile de boire. Les forces de l’ordre ont été invisibles au cours du reportage. La mairie de Paris, elle, répond que c’est au gouvernement de prendre en charge cette situation.

Fdesouche sur les réseaux sociaux