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L’Élysée peut pousser un ouf de soulagement. (…) selon nos informations, cette polémique devrait connaître une issue très prochaine, et plutôt en faveur de l’Élysée. Plusieurs sources bien informées au sein du groupe La République en marche (LaREM) indiquent en effet que le directeur de l’ordre public, Alain Gibelin, a rédigé une lettre à l’attention de Yaël Braun-Pivet, la présidente de la Commission des lois, qui préside actuellement la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Benalla. Dans sa missive, Alain Gibelin revient sur ses déclarations de la veille et dit avoir mal compris la question qui lui était posée par Marine Le Pen, à cause du bruit dans la salle. Il évoque notamment une incompréhension au niveau des dates évoquées par la présidente du Rassemblement national. Le courrier devrait être envoyé dans la journée.

Le figaro


L’affaire Benalla n’en finit pas de connaître des rebondissements. Lors de son audition par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale ce lundi soir, le directeur de l’ordre public, Alain Gibelin, a affirmé qu’Alexandre Benalla avait participé à des réunions préparatoires à des déplacements d’Emmanuel Macron entre le 2 et le 18 mai… Dates auxquelles il est censé avoir été suspendu par la présidence.

Contacté par Le Figaro après l’audition d’Alain Gibelin, l’Élysée a maintenu sa version initiale, et apporté un “démenti formel” aux déclarations du directeur de l’ordre public. “Alexandre Benalla n’a participé à aucune réunion durant sa période de suspension”, affirme un proche conseiller du président de la République. L’entourage du chef de l’État contredit donc une déclaration effectuée sous serment par Alain Gibelin.


Interrogé par Marine Le Pen sur la présence d’Alexandre Benalla à des réunions entre la préfecture de police et l’Élysée pour assurer la sécurité autour de différentes manifestations, Alain Gibelin, Directeur de l’Ordre Public et de la Circulation à la Préfecture de police (DOPC), a indiqué que le collaborateur d’Emmanuel Macron était bien présent à toutes ces réunions.

Marine Le Pen a alors demandé s’il était présent entre le 2 et le 18 mai dernier, lorsqu’il a été mis à pied 15 jours par le palais présidentiel. Alain Gibelin a répondu par l’affirmative, expliquant qu’il n’avait pas été porté à sa connaissance que M. Benalla ait été sanctionné.

Le Figaro

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