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La Ville de Bruxelles ne voit plus de justification à la présence de migrants non-demandeurs d’asile au Parc Maximilien, qui suscite des plaintes des riverains, rapporte vendredi L’Écho. Son premier échevin Alain Courtois (MR) réclame un plan en trois axes.

Vu qu’une bonne part des personnes présentes au Parc Maximilien ne demande pas l’asile en Belgique mais n’y passe qu’en transit, la proximité des bâtiments de l’Office des étrangers ne peut plus justifier leur présence, selon la Ville.
Un plan en trois axes

Alain Courtois insiste sur ces migrants qui, selon lui, sont attirés dans ce parc proche de la Gare du Nord par des applications mobiles, la présence de passeurs dans le quartier ou la promesse d’y recevoir à manger.

« Les riverains doivent se réapproprier le Parc Maximilien. Il y a une unanimité (au collège communal PS-MR, NDLR) pour dire que si on ne fait rien, ce sera encore la même chose dans cinq ans à cet endroit », selon le réformateur, qui en a parlé mercredi avec le secrétaire d’État à l’Asile et la Migration Theo Francken (N-VA) et le cabinet du ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA).

Alain Courtois demande un plan en trois axes : des mesures anti-passeurs par la police fédérale, le déplacement des migrants en situation illégale dans un autre lieu (sont évoqués les casernes d’Etterbeek, un local à Haren, l’ancien siège de l’Otan, mais Theo Francken refuse la création d’un « hub pour le Royaume-Uni ») et des contrôles renforcés de la police locale, selon L’Écho.

Le Soir

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