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Il y a une semaine, la justice allemande a dit n’autoriser l’extradition de l’ex-président catalan que pour le chef de malversation et non pour rébellion. La justice espagnole refuse de demander l’extradition pour le seul chef de malversation.

Le juge espagnol chargé de l’enquête sur la tentative de sécession de la Catalogne en octobre 2017 a annoncé, jeudi 19 juillet, qu’il retirait les mandats d’arrêt internationaux visant le président catalan destitué, Carles Puigdemont, et cinq autres dirigeants indépendantistes ayant fui à l’étranger.

L’ex-président catalan a aussitôt estimé que cette décision faisait la « démonstration de l’immense faiblesse » du dossier. Dans un tweet, M. Puigdemont a par ailleurs appelé la justice espagnole à « suspendre la détention provisoire » des neuf autres dirigeants indépendantistes incarcérés en Espagne pour leur rôle dans la tentative de sécession de la Catalogne en octobre, afin de montrer qu’elle « commence à agir comme la justice européenne ».

(…) Ce retrait survient après la décision, il y a une semaine, de la justice allemande de n’autoriser l’extradition de M. Puigdemont vers l’Espagne que pour le chef d’inculpation de malversation et non pour rébellion, un délit passible de vingt-cinq ans de réclusion. (…) M. Puigdemont, après avoir proclamé l’indépendance de la Catalogne, s’était réfugié à Bruxelles. Il a été arrêté en mars au Schleswig-Holstein, dans le nord de l’Allemagne, alors qu’il revenait d’une réunion au Danemark, puis remis en liberté moyennant une caution de 75 000 euros.

Le Monde

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