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Le Premier ministre autrichien a fait de la protection des frontières extérieures une priorité de sa présidence de l’UE. Mais la crise politique en Allemagne pourrait mener à une résurrection des frontières intérieures du bloc.

La priorité numéro un de la présidence autrichienne sera de lutter contre l’immigration illégale.

« Nous devons nous concentrer sur la protection de nos frontières extérieures, qui est le prérequis d’une Europe sans frontières», a déclaré le chancelier en référence à l’espace Schengen.

Son discours inaugural survient quelques jours seulement après l’accord conclu par les partis conservateurs au pouvoir en Allemagne pour établir des centres à la frontière entre la Bavière et l’Autriche.

L’accord passé entre la chancelière allemande, Angela Merkel, du CDU, et son partenaire de coalition bavarois du CSU prévoit de renvoyer les demandeurs d’asile enregistrés dans d’autres pays, ou, s’il n’y a pas d’accords signés avec ces pays membres, renvoyer ces personnes à la frontière germano-autrichienne.

Puisqu’aucun accord n’a été trouvé entre l’Autriche et l’Allemagne, Sebastian Kurz a prévenu que « si l’Allemagne introduit des frontières internes, l’Autriche devra réagir. »

De fait, la mise en place de contrôles frontaliers entre l’Allemagne et l’Autriche provoquerait une réaction similaire de Vienne à ses frontières avec la Slovénie et l’Italie, point d’entrée de la plupart des réfugiés.

Euractiv

Un “effet domino” parcourt les frontières puisqu’au lendemain de la décision allemande de refouler les demandeurs d’asile, l’Italie menace aussi de rétablir les contrôles à sa frontière autrichienne.

Le Soir

(Merci à Collier d’Agneau)

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