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Devant le TNM mardi soir, une bande d’antifascistes de «gauche» a montré l’ampleur de la dérive de ces extrémistes à qui il ne faut plus faire de cadeau.

La scène a quelque chose de surréaliste et elle est racontée par la productrice et animatrice Marie-France Bazzo, dans une enfilade de tweet. Quelques dizaines de militants «antifas» sont rassemblés devant le Théâtre du Nouveau-Monde afin de tout faire pour empêcher la tenue d’un spectacle de Betty Bonifassi et de Robert Lepage.


Le bal des accusations habituelles venant des antifas; «racistes», «xénophobes», «intolérance», tout le bataclan. Et l’appropriation culturelle. Vous savez ce concept à partir duquel on a fait annuler des cours de yoga à l’université d’Ottawa…

Pur délire.

Ça donne des trucs du genre :

Cette gauche radicale qu’incarne le mouvement antifasciste/antiraciste devrait pourtant nous inquiéter au plus haut point. Ces censeurs des temps modernes n’hésitent pas à recourir à la violence, à l’encourager dans certains cas, à bloquer la voie, violemment s’il le faut, à des conférenciers universitaires si ceux-ci osent traiter d’un sujet qui ne s’inscrit pas dans LEUR conception de la rectitude.

Comme le rappelait avec raison – et de façon sérieuse cette fois – le site satirique La Pravda, cette gauche extrémiste-radicale a «trop souvent joui de l’indulgence des médias».

Mais pas que des médias.

Ni Meute, ni Antifas

Tout ceci se passe le jour même où l’administration de la mairesse de Montréal Valérie Plante implore les policiers de ne PAS traiter les groupes La Meute ou Storm Alliance – l’extrême-droite, de la même façon que les antifascistes. «Il ne faut pas les placer sur un pied d’égalité» selon l’administration Plante.

C’est que les deux bandes d’extrémistes, aussi nauséabondes l’une que l’autre, projettent de se crêper le chignon le 1er juillet prochain à Montréal. L’administration Plante a déjà choisi son camp. Et elle l’a fait savoir aux forces de l’ordre, une intervention douteuse, en soi.

Nous connaissons tous les accointances de Valérie Plante avec la gauche QS et ses préjugés favorables envers certains des principes défendus par les antifas (comme le white guilt), mais cette intervention de son administration en faveur des extrémistes de gauche est intolérable.

(…) Le Journal de Québec

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