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Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat à l’égalité femmes/hommes, était en visite au CHU de Poitiers pour rencontrer la jeune femme poignardée par son ex-mari à Angoulême samedi dernier.



Houria, 34 ans, est entre la vie et la mort après avoir reçu plusieurs coups de couteau de la part du père de ses enfants, sous le coup d’une procédure d’expulsion et tout juste libéré d’un centre de rétention en raison d’un vice de procédure.

Houria, une femme de 34 ans poignardée par son ex-mari le 23 juin 2018, est hospitalisée au CHU d’Angoulême (Charente). Son pronostic vital est engagé.

Elle est toujours entre la vie et la mort. Une femme de 34 ans a été poignardée à plusieurs reprises par son ex-mari, qui la battait régulièrement, samedi 23 juin, à Angoulême (Charente). La secrétaire d’Etat à l’Egalité femmes-hommes s’est rendue, lundi, au chevet de cette femme battue, hébergée depuis près d’un an dans un centre adapté.

L’auteur de la tentative d’assassinat, un Algérien de 41 ans, était sous le coup d’une procédure d’expulsion mais avait été libéré mi-juin d’un centre de rétention en raison d’un vice de procédure.

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Ce quadragénaire a un lourd casier judiciaire. Selon France Bleu La Rochelle, il compte une dizaine de condamnations dans des affaires de stupéfiants, d’alcool et de séjours irréguliers.

Comme le détaille Charente libre, Fayçal B. avait été expulsé en 2004 avant de revenir en France en 2014 avec un visa de court séjour. Il avait fait une demande de titre de séjour, motivée par la présence de sa famille, et rejetée par le préfet de l’époque. Sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), qu’il avait contestée en vain, il n’est jamais parti.

Visé par une procédure en cours pour violences conjugales, il avait par ailleurs été interpellé début juin pour une affaire de vol, à Angoulême, indique Sud-Ouest. Le préfet de Charente, Pierre N’Gahane, lui avait alors remis une nouvelle OQTF sans délai et Fayçal B. avait été placé le 10 juin en centre de rétention administrative, à Bordeaux, en vue de son expulsion.

Tout placement en centre de rétention doit être notifié immédiatement au parquet. Dans le cas de Fayçal B., “le juge des libertés et de la détention a considéré que la procédure avait été signalée au parquet trop tardivement, explique le préfet Pierre N’Gahane à Charente libre. L’arrestation de monsieur B. a été compliquée, il s’est bagarré au commissariat, il a fallu le maîtriser et le dossier a été transmis 1h30 après. Le juge a considéré que le délai normal n’était pas respecté”, précise-t-il.

Fayçal B. a donc été libéré le 15 juin. Huit jours plus tard, il a poignardé son ex-femme.

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France Info

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