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Quarante-huit heures après qu’un homme de 49 ans a été tué par balle par un gendarme à Chinon (lire la NR d’hier et de dimanche), Jean-Luc Beck, procureur de la République de Tours, a fait le point sur le dossier, hier.
> Arme factice ou Beretta ? La fausse arme brandie vers les gendarmes par le Chinonais avait « un aspect réel », comparable « à un pistolet automatique de type Beretta », d’après les éléments présentés. En plastique dur, elle renvoie un bruit métallique au moment où l’individu « joue avec la culasse » durant l’intervention de la nuit de samedi à dimanche, rapporte le procureur.
> Des propos « décousus ». « Je ne suis plus catholique, Allahu akbar », aurait crié « Kiki » Bardin dans un instant de confusion. Sous l’empire de l’alcool, surexcité, la victime finit par menacer : « J’ai une arme ! » Les gendarmes du Peloton de surveillance et d’intervention (Psig) de Chinon tentent de le raisonner, l’individu se penche vers le canapé puis se relève « en tenant quelque chose dans le dos ». Il mettra ensuite en joue.
> Légitime défense. 
Ils reculent jusqu’à buter sur la rambarde de l’escalier, à la sortie d’un couloir étroit. D’après le témoignage d’un militaire présent samedi, plusieurs sommations précèdent les deux coups de feu. « Je ne vois pas ce que l’on peut reprocher aux gendarmes », commente Jean-Luc Beck, confirmant l’état de légitime défense.
> Le contexte. Les gendarmes étaient intervenus en avril à la même adresse. Samedi, il s’agissait d’un énième différend entre voisins. L’auteur de l’appel aux militaires avait même fait l’objet de menaces au fusil, sur fond de tapage, déjà.

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(Merci à EmmaTours)

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