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A bord de l’Aquarius, la journaliste Anelise Borges fait plus particulièrement connaissance avec certains migrants. Elle a rencontré Soniata Camara. Cette jeune mère de 23 ans a fui la Sierra Leone avec ses deux petites filles il y a presqu’un an maintenant : “J’ai fui parce qu’ils voulaient exciser mes bébés. Je ne voulais pas que le sexe de mes bébés soient mutilés, alors j’ai décidé de quitter le pays.

Soniata est passé par la Guinée, le Burkina Faso, le Mali, seule, malgré le danger de l’inconnu, pour donner une chance à ses filles Memouna et Kadijato d’avoir une vie moins sombre que ne l’a été la sienne.

Le voyage a été rude… J’aimerais trouver un meilleur endroit, un endroit où elle pourront aller à l’école… ” Soniata, Memouna and Kadijato font partie des centaines de demandeurs d’asile bloqués en mer après la fermeture des ports italiens et maltais au navire de secours Aquarius.

Mais pour elle, peu importe le pays européen qui l’accueillera, du moment qu’il est sûr :

Je veux aller n’importe où, du moment que c’est confortable pour moi, que je puisse y rester, pour les enfants aussi.

Les hommes, les femmes et les enfants de l’Aquarius imaginent à peine comment leur sort est en train d’affecter la politique migratoire européenne. Mais c’est bien elle qui jouera un rôle déterminant dans leur avenir.

Pour l’heure, leurs attentes et leurs espoirs sont en suspens. Ils réaliseront peut-être quand ils auront finalement atteint l’Espagne. Leur arrivée dans le port de Valence est prévue normalement ce week-end, ce samedi au plus tôt.

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