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17/05/18

« Nous n’autorisons pas les critiques à l’égard des politiques d’immigration et les arguments qui consistent à restreindre ces politiques », indique ainsi le réseau social américain, qui compte plus de 2 milliards d’inscrits dans le monde. Critiqué par des internautes pour son caractère liberticide, le critère incriminé est, en fait, le résultat d’une bévue de Facebook.

En effet, la version en langue anglaise de ses « standards » affirme le contraire et « autorise » la critique des politiques migratoires sous certaines conditions. « Il s’agit effectivement d’une erreur de traduction, que nous sommes actuellement en train de corriger. Merci pour votre vigilance », a répondu un représentant de Facebook, contacté par Valeurs actuelles.


Pour résumer. Pour FB, en français, toute critique des politiques migratoires est interdite. Pour FB, en anglais, toute critique des politiques migratoires est autorisée.


Dans ses interviews en anglais elle dit l’inverse :
Elle liste les critères usuels mais dit qu’on peut critiquer.

Source 1 Source 2

 

Mais dans les standards de la communauté facebook on peut bien lire :

Facebook

 

 

16/05/18

INTERVIEW – Monika Bickert, directrice de la politique des contenus sur Facebook, détaille les moyens mis en place par le réseau social pour assurer une meilleure modération de contenus partagés.

(…)

Le niveau 2 prend en compte les “affirmations d’infériorité physique, d’apparence, mentale et morale”, mais aussi les “expressions de mépris comme ‘je déteste’, ‘je n’aime pas’ ou ‘x est ce qu’il y a de pire’ et de dégoût”.

Le niveau 3 concerne « les appels visant à exclure ou à isoler une personne ou un groupe de personnes. Nous n’autorisons pas les critiques à l’égard des politiques d’immigrations et les arguments qui consistent à restreindre ces politiques ».

Facebook donne aussi des détails sur les équipes en charge de la modération. “7.500 modérateurs travaillent pour nous dans le monde entier. Nous en avons aussi en France, ce qui permet de mieux cerner les mots et la culture du pays pour adapter notre politique de modération des contenus”, conclut Monika Bickert.

(…) RTL

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