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Spécialiste des arts martiaux coréens, Farid Boukhouch animait des séances de préparation physique à Strasbourg, avec sabres et armes airsoft. Il avait été contrôlé en 2014 par la police, en pleine action avec ses recrues, dans le parc de la Bergerie à Cronenbourg.

Après son incarcération, c’est l’un de ses élèves, Youssef Lamrini, qui a pris le relais pour les entraînements au combat rapproché. Le second Strasbourgeois du dossier a également aidé deux jeunes femmes dans leur projet de départ pour la Syrie, où les attendaient leurs époux djihadistes.

Comme lors de leur procès en première instance, les deux quadragénaires ont reconnu devant la cour d’appel de Paris un certain degré de radicalisation . Farid Boukhouch s’est présenté comme « complotiste », Youssef Lamrini parlant de lui comme d’une « personne naïve », « aimant aider ». Sur les réseaux sociaux, tous deux glorifiaient pourtant Daech et se félicitaient des attentats commis en France.

Début avril, l’avocat général a réclamé un alourdissement des sanctions pour les deux prévenus : sept années de prison au lieu de six. Il a été suivi mardi par la cour d’appel pour Youssef Lamrini, qui voit ainsi sa détention augmenter d’un an. Quant à Farid Boukhouch, sa peine de six ans est confirmée.

L’alter ego parisien de ce dernier, Thierry Valorus, a quant à lui vu sa peine passer de sept à neuf ans d’emprisonnement – le représentant du parquet avait requis huit ans.

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