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Chef de pôle au centre hospitalier de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or et membre du bureau national du Syndicat des psychiatres des hôpitaux (SPH), Pierre-François Godet explique dans le texte ci-dessous les rapports entre radicalisme djihadiste et maladie mentale.

La question des troubles psychiatriques supposés des personnes radicalisées ou des terroristes djihadistes est bien présente à l’esprit des autorités et on l’a même entendue dans la bouche des plus hautes personnalités de l’État [lire ici].

La première question est de savoir si la maladie mentale prédispose au radicalisme djihadiste. J’entends ici par maladie mentale la pathologie mentale relevant d’une prise en charge psychiatrique. Et puisque le registre convoqué par ce débat est celui de la dangerosité, nous parlons d’une prise en charge psychiatrique – au moins initiale – en service de psychiatrie.

“L’identification du sujet psychotique a pour effet de se conformer au monde” (…)

“Il n’existe pas d’étude scientifique démontrant un lien objectif entre radicalisme djihadiste et telle ou telle structure de personnalité” (…)

“Je ne vois pas de malades mentaux parmi les portraits de djihadistes que la presse a donnés” (…)

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