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Mon fils a eu quelques problèmes de comportement par le passé dans son collège. J’ai décidé de l’inscrire l’année dernière dans un établissement privé parce que je pensais qu’il serait mieux encadré”, témoigne Jeanne, maman de Baptiste, 15 ans. “Je ne sais pas si c’est le fait de l’avoir éloigné de certains copains, mais j’ai l’impression qu’il s’est ressaisi cette année.” Comme Jeanne, de nombreux parents font le choix de se tourner vers l’enseignement privé sous-contrat (les enseignants sont rémunérés par l’État) voire hors contrat (sans aucun lien avec l’Éducation nationale, type Montessori). “Chaque famille a sa raison”, comme le précise Xavier Leturcq, nouveau directeur diocésain de l’enseignement catholique de Marseille.
À Lacordaire, particulièrement cette année, la demande est très forte. Les pré-inscriptions ont été faites plus tôt que d’habitude”, constate Pierre-Jean Collomb, chef d’établissement et directeur du très réputé lycée dominicain situé à St-Just (13e). Cette augmentation soudaine, le professionnel ne l’explique pas. “Il y a quelques années, on avait connu ce phénomène avec la réforme du collège mais cette année, il ne semble pas y avoir de raison particulière”.

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Vous qui êtes nouveau à Marseille, y a-t-il des particularités qui vous ont frappé ?
Xavier Leturcq : La grande découverte, même si on m’en avait un petit peu parlé, c’est une ville vraiment mosaïque, tous ces villages, cette diversité culturelle qui est une richesse. La ville a quelque chose de vraiment très singulier. Je ne pense pas avoir vu ça ailleurs. On a un assemblage de villages, on passe d’un quartier à l’autre et on ne s’en aperçoit pas seulement par les panneaux. Une ville enserrée entre collines et mer, avec une Bonne Mère que l’on voit d’un peu partout. Quand on le découvre, c’est marquant.

La Provence

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