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23/03/2018

« faut faire la différence entre racisme et discrimination, le racisme anti-blanc n’existe pas(…) parce que le racisme est systémique, mais la discrimination, elle, existe. Le racisme c’est un peuple qui en opprime un autre, les Blancs n’ont jamais été opprimés par un autre peuple »

Chloé, 21 ans, étudiante à Paris-8

 

« il y a dix ans j’étais étudiante à Paris-8 et ce qui se dit de cette fac aujourd’hui était déjà tout à fait vrai il y a dix ans. J’étais traitée de sale blanche, de sale Française dès les premiers jours de ma scolarité à Saint-Denis »

Vera, 31 ans

Les grandes gueules – 23/03/18

 


 21/03/2018

Depuis un mois et demi, un collectif d’extrême gauche s’est installé avec une centaine de migrants dans des locaux universitaires situés à Saint-Denis. Depuis, des tags anti-France, anti-blancs et homophobes fleurissent sur les murs de la Faculté. L’Université a annoncé qu’elle portait plainte.

«Français = PD», «Femmes, voilez-vous!», «AntiFrance vaincra», «Mort aux blancs», «Beau comme une voiture de police qui brûle», «Kill Cops (au pluriel)», etc.

Les murs du bâtiment A de l’Université Paris-8 sont devenus, depuis le 30 janvier, le lieu d’expression d’une violence extrême contre les «blancs», la France, les policiers, Israël et les homosexuels. Situés à Saint-Denis, les locaux de l’Université Paris-8, historiquement marquée à gauche, ont été investis par un collectif d’extrême gauche et des migrants, qui les occupent depuis un mois et demi. Contactée par Le Figaro, l’Université «condamne avec la plus grande fermeté les tags trouvés sur les murs le 8 mars» et annonce qu’elle va porter plainte.

«Mon exaspération devient profonde», explique au Figaro une enseignant-chercheur qui souhaite garder l’anonymat. «Certains de mes collègues ont reçu des menaces de mort», explique-t-elle. Certains universitaires du département de Droit, qui ont cours dans le bâtiment A occupé par le collectif et les migrants, souhaiteraient en effet retrouver leurs locaux pour pouvoir assurer leurs enseignements. Dans un échange de mail que Le Figaro a pu consulter, la présidence de l’Université Paris-8, qui tente en vain depuis un mois et demi d’arranger une conciliation avec les occupants, exprime son «soutien aux personnels qui subissent quotidiennement dégradations et insultes variées». «Maintenant, on en arrive à des graffitis racistes partout sur les murs», ajoute l’universitaire, avant de préciser: «Ce ne sont pas les migrants, les pauvres. Ils ne parlent pas français. Ce sont plus probablement les membres du collectif d’extrême-gauche.» Contacté par Le Figaro, le collectif «Les exil.é.s occupent Paris VIII» n’a pas donné suite.

Dégradations des locaux universitaires

Les tags donnent une certaine idée de leur contenu idéologique. Une première catégorie de tags vise la France et les «blancs». Parmi les dizaines de tags, «anti-France vaincra», «Mort aux blancs», «Fuck White People», «Je suis trop blanc», «Assimilation = ethnicide». D’autres sont un appel à la violence contre les forces de l’ordre: «Beau comme une voiture de police qui brûle» ou «Kill Cops (au pluriel)». Certains sont homophobes, comme «Français = PD». Des tags ont encore une connotation islamiste («Femmes, voilez-vous!»), anticolonialiste (Dis à ton prof d’histoire qu’il raconte des histoires, la plus grande des civilisations est née en Afrique noire), antiraciste (Le monde ou rien/Tout pour les miens/Tue un raciste/puis brûle son corps de sale bâtard). Dans ses échanges de mail, l’Université évoque des tweets antisémites. À cet égard, Le Figaro a pu seulement se procurer des tweets antiisraéliens et propalestiniens («Intifadez-vous» ou «Boycott Israël État raciste»).

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