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Contrairement à ce que le site du Monde a fait savoir le 19 mars, après une mauvaise traduction de sa part, Vladimir Poutine n’a pas déclaré qu’il «pensait» à réformer la Constitution afin de se représenter en 2024.

Le 19 mars, le site du Monde publiait un article intitulé «Deux mandats consécutifs maximum ? Vladimir Poutine avoue réfléchir à changer les règles», traitant de la conférence de presse du président russe, répondant aux questions des journalistes après sa réélection du 18 mars.

Lemonde.fr assure, avec raison, que le maître du Kremlin, ayant atteint la limite de deux mandats présidentiels consécutifs, ne pourra plus se représenter en 2024, en vertu de la Constitution russe.

Toutefois, le site affiche dans une vidéo intégrée à l’article, une traduction qui ne colle pas avec les questions posées – en russe – par une journaliste à Vladimir Poutine. Ainsi, Le Monde publie un extrait de cette conférence de presse dans laquelle le président russe aurait dit, selon les sous-titres affichés : «Pour l’instant je ne prévois aucune réforme constitutionnelle. Ni pour le chef du gouvernement, ni pour le gouvernement lui-même. Bien sûr, j’y pense».

Cette traduction n’est pas exacte. Le président réélu répondait en fait à deux questions distinctes posées par une journaliste : la première concernait la formation de son nouveau gouvernement, la seconde son éventuelle volonté de modifier la Constitution, sans autre précision (à partir de 9’10 dans la vidéo ci-dessus).

Et Vladimir Poutine a répondu à ces questions : «Pour l’instant je n’envisage pas de réforme constitutionnelle. En ce qui concerne le président du gouvernement [Premier ministre], encore une fois, je vous répète, j’y pense…». Le «j’y pense» de Vladimir Poutine fait donc référence à la formation de son futur gouvernement, non à quelque éventuel projet de réforme constitutionnelle. N’en déplaise aux journalistes du Monde.

RT France

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