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Les exhumations datent de la Révolution

Selon le Larousse, « profaner » signifie « souiller un lieu ou un objet sacré par une présence indigne ou par un acte criminel ». Ce terme n’a aucune existence légale en France : il est purement religieux ; la loi, elle, évoque la « violation de sépulture ». Occuper brièvement un lieu, même s’il s’agit d’une église, ne peut pas être qualifié de « profanation » en soi, sauf à considérer qu’un migrant n’a pas le droit de se trouver dans ces lieux. Ce qui n’a pas grand sens, les églises étant des lieux ouverts, et irait également à l’encontre du message même de l’Eglise catholique sur le nécessaire accueil des migrants.

En outre, Marine Le Pen semble oublier que les sépultures des reines et rois de France ont déjà subi depuis bien longtemps une « profanation », organisée au sommet de l’Etat : à l’époque de la Révolution française, la décision de démonter ou de détruire tombes des rois et reines de France a été prise, en deux temps. D’abord en août 1792, après la chute de la monarchie, le gouvernement provisoire ordonne la fonte des monuments pour en faire des balles et boulets « patriotes », à ce titre 47 tombeaux royaux sont démontés, mais les sépultures ne sont pas ouvertes.

Un an plus tard, en juillet 1793, la Convention nationale (alors à tendance montagnarde) prend un décret (2 août 1793) qui entérine la destruction, pour récupérer le plomb des cercueils : « Les tombeaux et mausolées des ci-devant rois, élevés dans l’église de Saint-Denis, dans les temples et autres lieux, dans toute l’étendue de la République, seront détruits le 10 août prochain. » Certains restes seront jetés dans des fosses communes situées le long du parvis de la basilique.

Les sources historiques précisent que quelques exhumations auront bien lieu début août. Elles se déroulent en présence de fonctionnaires et d’officiels chargés de surveiller le bon déroulement des opérations, avant une seconde vague, plus importante, qui s’étend sur tout le mois d’octobre 1793 – et même en janvier 1794 – et dont les Archives nationales conservent une copie détaillée.

Le Monde

Par ailleurs, rappelons que contrairement aux affirmations du Monde, le delit de profanation existe en droit français, il est même puni d’un an de prison et de 15.000€ d’amende.

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