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C’est un document terrible. Un rapport qui révèle une criminalité pire que ce qu’entrevoyaient les criminologues réalistes : un document confidentiel exposant en détail, à travers les territoires, les métropoles, les couronnes et les périphéries, l’origine des criminels et les crimes qu’ils commettent vraiment, dans la vraie vie. Décryptage par le criminologue Xavier Raufer.

Durant la présidence Hollande, la réalité criminelle avait disparu des médias d’information, qui, vendus pour la plupart à deux milliardaires-libertaires, avaient intégré l’ukase de Mme Vallaud-Belkacem, indignée par la « tyrannie des faits divers ». Dès lors, les noms et prénoms des criminels, les détails permettant de les situer, disparurent de l’info-tisane. Leur sexe, même, puisque ne subsistaient plus dans ces médias que d’absconses « personnes »: « Hier, cinq personnes ont braqué une pharmacie de la ville de X. Les gendarmes ont arrêté trois personnes, deux de ces personnes ont été mises en examen, etc. » Invention de médias de milliardaires phobiques de l’anxiogène, ne restaient que des bandits-anonymous, incolores, inodores et sans saveur. Ainsi vivait notre opinion. Dans les sondages, une majorité de Français râlait certes contre l’insécurité et soupçonnait l’immigration d’être criminogène. Mais bon, songeait la bobo-presse, deux ou trois ans encore de chloroforme les calmeraient. Et là, patatras.

Car vient de sortir, confidentiellement, un document terrible, révélant une criminalité pire que ce qu’entrevoyaient les criminologues réalistes: un document exposant en détail, à travers les territoires, les métropoles, les couronnes et les périphéries, l’origine des criminels, et les crimes qu’ils commettent vraiment, dans la vraie vie. Ce document, c’est le Rapport annuel de la criminalité organisée 2017, publié en février 2018 par le Service central de Renseignement Criminel de la Gendarmerie nationale : 80 pages implacables issues de la réalité du terrain, présentées de façon neutre et froide – d’autant plus inquiétantes.

Voici les faits (…)

L’incorrect

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