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42% des salariés se disent exposés aux incivilités. Régulièrement confrontés à l’impolitesse des clients, aux insultes ou aux menaces, des employés se confient au Figaro. De leur côté, certaines entreprises tentent de faire face à ce fléau en mettant en place des mesures.

Impolitesse, insultes ou menaces, les incivilités au travail explosent et minent le quotidien de nombreux salariés. Il y a quelques semaines, un jeune homme travaillant comme caissier le week-end racontait sur Twitter les nombreuses incivilités auxquelles il est confronté. Plus récemment, c’est un médecin de banlieue menacé de mort qui a crié son ras-le-bol sur les réseaux sociaux. Caissiers, employés de banque, médecins… Pas un métier n’est épargné par les incivilités qui ne blessent pas physiquement mais portent atteinte aux règles de vie en société.

En 2017, le cabinet Eléas a réalisé une étude montrant que 42% des salariés se disent exposés aux incivilités. 33% d’entre eux disent en être personnellement affectés et en souffrir et pour 54% des salariés exposés, ces incivilités sont le fait des publics extérieurs à l’entreprise (clients, patients…). Si le phénomène touche tous les secteurs, certains d’entre eux sont plus touchés que d’autres, notamment le commerce (53% des salariés de ce secteur disent être confrontés aux incivilités) et le secteur public (51%). Les femmes (47%) sont aussi plus exposées que les hommes (38%).

(…) Maggy, 35 ans, est policière dans une brigade anti-criminalité (BAC) dans les Yvelines. «Souvent, ça part mal dès le début du contrôle. On dit ‘bonjour’ et on n’a pas de réponse», commence-t-elle. La jeune femme évoque également les nombreuses insultes auxquelles elle fait régulièrement face. «Des jeunes au visage dissimulé nous insultent gratuitement quand on patrouille. Ils nous traitent de ‘bâtards’ ou insultent nos mères», explique-t-elle. Une attitude que Maggy attribue au sentiment d’impunité.

(…) Le Figaro

Merci à Proserpine

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