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Lors du discours du congrès du FN qui s’est tenu dimanche 11 mars à Lille, Marine Le Pen a défini les grands axes du projet politique de son nouveau parti :

« Nous sommes le parti des fidélités. Fidélité à nos engagements, fidélités à notre pays, notre culture, à notre peuple, à nos valeurs de civilisation. Nous opposons à la société matérialiste des multinationales et des banquiers la communauté de sentiment. Le sentiment national d’appartenance qui nous rattache au passé et nous lie au futur dans une communauté de destin. Ce sentiment fraternel qui unit les Français entre eux d’où qu’ils viennent : quelle que soit leur origine,quelle que soit leur couleur de peau, quelle que soit leur niveau social.

« Notre projet repose sur trois piliers essentiels : la transmission, la protection, la liberté. »

« La transmission, elle est naturelle pour ceux qui se considèrent comme les héritiers d’une civilisation, d’un pays, d’une culture. La transmission nous oblige. C’est un devoir sacré ; c’est aussi un droit le droit de tout peuple à la continuité historique reconnu d’ailleurs par la déclaration des nations unies de 2006 sur le droit des peuples autochtones. C’est un trait d’union entre les générations mais c’est un partage aussi entre vivants : refuser la préservation d’un savoir accumulé, se soumettre à des transferts massifs de technologies, organiser la fracture identitaire par la culture de la table rase, c’est une défaite une défaite de la pensée autant qu’une trahison de la communauté nationale. Pour nos enfants la non transmission de leur patrimoine – c’est à dire étymologiquement des biens hérités de ses parents – est une dépossession, une mutilation, une lobotomisation. La transmission ne porte pas seulement sur notre patrimoine matière matériel mais également sur ce patrimoine immatériel qui constitue l’âme de notre peuple : sa langue, ses traditions, ses valeurs, les règles de vie et de fonctionnement qui sait donner son identité son goût pour la vie, et donc son aspiration à se projeter dans le temps.

« Mes amis sans transmission, il n’y a plus de pays, il n’y a plus qu’un conglomérat d’individus disparates que les incantations sur le vivre ensemble et les ruineuses dépenses de la politique de la ville ne parviendront pas, ne parviendront jamais à lier entre eux. La Nation comme le sentiment national sont de belles valeurs à enseigner, croyez-moi, elles sont source d’économie, de peine, d’argent. La transmission est une dynamique généreuse qui permet à celui qui reçoit de s’approprier ce qui est transmis : la transmission est avec l’instruction le premier devoir de l’école. Nous restaurerons l’école : les enseignements fondamentaux et dans l’intérêt même de nos enfants, l’autorité des maîtres. Nous veillerons à la transmission de nos savoir-faire, au rayonnement de notre langue et de notre culture, et plus largement à la promotion de ce qui fait le génie français.

« Le deuxième pilier de notre projet, c’est la protection : nous sommes la force politique qui s’est donné pour mission première de protéger les Français. Si nous ne sommes plus là pour le faire qui le fera ? Nous devons stopper le déclassement programmé des classes moyennes qui voient leur pouvoir d’achat s’éroder sous les hausses d’impôt et des prélèvements. Le déclassement, d’ailleurs généralisé qui fait que les seuls qui pensent encore que leurs enfants auront une vie meilleure qu’eux-mêmes sont les migrants. [Applaudissement] Nous avons été porteur des ouvriers des employés, des malheureux agriculteurs sacrifiés sur l’autel du libre échangisme et de la concurrence déloyale. Nous sommes les défenseurs des plus humbles à l’égard desquels devrait s’exprimer la solidarité nationale. Nous sommes les défenseurs – et même objectivement les derniers – de la République française. Cette République française, vidé de son contenu par les reniements successifs, et qui, année après année, est de moins en moins indivisible, de moins en moins laïque, de moins en moins démocratique, et de moins en moins sociale.

« Dont les dirigeants parlent en anglais, dont le drapeau est sommé de laisser la place à la bannière européenne, dont la devise est reléguée à des inscriptions vidées de leur substance qui se maintiennent encore sur quelques frontons public, dont le principe – le gouvernement du peuple, par le peuple, et pour le peuple – a été bazardé sur l’autel de la capitulation devant les instances supranationales ; nous sommes les défenseurs du service public dont l’image trop longtemps écornée par le jusqu’au-boutisme syndicale a brouillé sa finalité essentielle : garantir l’égalité entre les citoyens et la protection des plus faibles, offrir à chaque Français quels qu’ils soient où qu’ils vivent sur le territoire le droit à s’inscrire, à se déplacer, à se soigner. Sans mettre de côté tous ces Français qui ne serait rien qui aux yeux du président « n’ont pas réussi ».

« Les Français ont le sentiment de payer toujours plus pour toujours moins de prestations alors la question qui se pose c’est « où passe l’argent ? ». Didier Migaud, le président de la cour des comptes, disait récemment – je le cite : « les Français n’ont pas toujours pour leur argent » ; comme cela est pudiquement exprimer ! Quel est donc ce poste de dépense qui ruine notre pays et dont on ne parle pas là : l’AME, attribuée aux clandestins, 1 ou peut-être même deux milliards d’euros. Les mineurs isolés, vous savez les mineurs de 11 à 50 ans, 2 milliards d’euros ! Les nuits d’hôtel, les châteaux ou les logements qu’on réserve aux migrants, les emplois prioritaires qu’on leur accorde : l’immigration légale et illégale n’est plus tenable  Et désolé peut-être de heurter quelques oreilles bien-pensantes, l’argent des Français doit d’abord revenir aux Français : nous n’avons plus les moyens d’accueillir, de loger, de soigner, de nourrir la terre entière.

« Protéger la France, c’est aussi préserver notre patrimoine naturel : nos lacs et nos rivières, nos forêts, nos côtes, tout ce qui fait de la France un pays d’une incomparable richesse nous devons entrer dans la civilisation écologique. La protection des Français, c’est aussi la protection de leur identité : en France, sauf les ecclésiastiques, on ne s’habille pas en tenue religieuse dans les villes ; en France, on ne se baigne pas tout habillé dans les piscines publiques ; enFrance, on peut croire ou ne pas croire, on choisit la religion qu’on embrasse et on peut en changer ; en France, les femmes s’habillent comme elles veulent sans être importuné – et au passage en france on serre la main des femmes. Dans notre pays, dans notre pays qui a été meurtri par d’effroyables guerres de religion un équilibre a été trouvé et la laïcité est une valeur qui fait partie de notre pacte social et donc de notre identité. En France, quand on est étranger on respecte nos lois et notre peuple. En France quand on est étranger et délinquant on doit reprendre l’avion : ça va sans dire mais ça va quand même mieux en le disant.

« […] Nous ne laisserons pas faire la privatisation rampante ni de nos forces de sécurité publique au profit de sociétés privées au recrutement non contrôlé, ni de la SNCF au profit d’une concurrence qui investira dans les lignes rentables et laissera aux français le financement devenues impossibles des petites lignes, dernières nervures qui irriguent notre ruralité. Dans le contexte de l’explosion de la délinquance de plus en plus violentes et qui s’étend partout jusqu’aux campagnes les plus reculées ; le laxisme de l’état est irresponsable : la police, la gendarmerie, les gardiens de prison, les policiers municipaux, comme nos soldats : tous concourent à notre sécurité et à celle de nos familles : ils doivent être soutenus, ils doivent être reconnus, et l’appui de la nation à leur égard doit être total. »

Suite de la présentation dans la vidéo vers 35min…

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