Fdesouche

INTERVIEW – Alice Weidel est la présidente du groupe parlementaire Alternative für Deutschland au Bundestag. Son parti a recueilli 12,9 % des voix aux dernières élections fédérales.

LE FIGARO-. À partir de 2020, l’économie allemande aura besoin de 200.000 migrants par an pour maintenir son niveau. Comment justifier de réduire l’immigration comme vous le souhaitez?

Alice WEIDEL.- Il faut différencier l’asile et l’immigration. On mélange volontairement les choses dans le débat public. Dans certaines branches, nous avons besoin de personnels qualifiés. Ce dont nous n’avons pas besoin, c’est d’une immigration non contrôlée et non qualifiée qui traverse nos frontières pour notre système social. Savez-vous que l’État alimente des familles où les femmes font partie de harems avec un nombre incalculable d’enfants? Ce n’est pas acceptable. Les gens se sentent arnaqués. Ils ne parviennent plus à payer pour leurs propres enfants, les deux parents doivent souvent travailler. Et d’autres arrivent d’une culture différente, analphabètes, pour profiter du hamac social?

La soupe populaire d’Essen a décidé de ne servir que des Allemands. Que pensez-vous de ce débat?

Je trouve incroyable ce que la chancelière a dit à ce propos («on ne devrait pas opérer de telles distinctions», NDLR). Ceux qui aident ont été diffamés alors qu’ils disent: «Nous avons atteint nos limites, nous devons aider ceux qui en ont besoin et pas les immigrés illégaux.» Les réfugiés qui reçoivent une aide sociale de l’État sont déjà suffisamment pris en charge. La soupe populaire d’Essen a parfaitement raison. Ce dont on ne parle pas dans ce débat, ce sont des vieilles dames qui n’osent plus venir à la soupe populaire de peur d’être importunées. Bien sûr que les Allemands doivent passer d’abord.

Le Figaro

Merci à valdorf

Fdesouche sur les réseaux sociaux