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Mercredi, des étudiants et des militants ont installé vingt-cinq personnes dans un bâtiment de l’université Paris-VI. Mais ont dû libérer les locaux pour ne pas risquer d’arrestations.

A l’issue d’une rencontre insatisfaisante avec la présidence de l’université, les étudiants ont décidé dans l’après-midi de quitter les lieux. La présidence leur aurait laissé le choix entre partir d’eux-mêmes sans que l’identité ou la situation administrative des migrants ne soit contrôlée à la sortie de la fac, ou s’exposer à l’intervention des forces de l’ordre. Avec les migrants, ils se sont rendus à Paris-VIII, dont l’occupation du bâtiment A est toujours en cours. Contactée par Libération, la présidence de Jussieu affirme que c’est pour des raisons de «sécurité des biens et des personnes» que les étudiants ont été invités à aller mener leur action ailleurs.

Cette nuit, Hafez devrait dormir au chaud. A moins que la présidence de l’université Jussieu (Ve arrondissement de Paris) ne décide de faire évacuer le préfabriqué occupé depuis mercredi par des étudiants, des militants, et des migrants. Le mouvement d’occupation des universités pour y loger des «personnes en situation d’exil», entamé à Lyon cet automne et poursuivi notamment à Nantes cet hiver, a fait des émules. Après Paris-VIII, c’est désormais une deuxième université parisienne qui est occupée. Avec un double objectif : offrir un toit aux migrants, alors que le thermomètre affiche dans la capitale des températures négatives, et créer une plateforme de revendication politique, notamment contre la politique migratoire du gouvernement. […]

Libération

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