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Plusieurs incidents se sont produits samedi et dimanche dans ce quartier. Le fonctionnaire de police a été blessé au visage, à la suite d’un refus d’obtempérer.

Eviter les débris brûlés pour rentrer chez elle ce lundi matin ne fait que confirmer ce que Charline* savait déjà depuis longtemps. « Continuer à vivre ici n’est plus possible », souffle cette habitante du Clos-des-Roses. Samedi soir, à la suite d’un refus d’obtempérer, un policier municipal a été blessé à la tête dans ce quartier de Compiègne, marqué ces derniers mois par des violences. C’est en voulant sortir de son véhicule que l’agent a été touché, selon la police, par une voiture en fuite qui a percuté sa portière. Il serait sérieusement blessé à la mâchoire. Une information confirmée par le parquet de Compiègne qui constate un « week-end effectivement tendu ».

Deux jours de tensions qui pourraient être consécutifs à l’arrestation survenue vendredi matin d’un individu suspecté d’avoir participé à un trafic de stupéfiants. Plus tard dans la journée, un autre homme avait été interpellé à la suite des premiers heurts survenus dans le quartier. Samedi et dimanche, d’autres ont pris la relève, faisant même déplacer la brigade anticriminalité (BAC) de Creil, venue prêter main-forte aux policiers compiégnois dimanche soir.

« Il y a régulièrement des feux de poubelles, de voitures… Même la ruche fabriquée par les enfants a brûlé », poursuit Charline. Pour cette jeune femme enceinte de son deuxième enfant, ce week-end de violences est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. « Pour mon mari et moi une chose est sûre : le deuxième ne naîtra pas ici et ne verra jamais tout ça ». (…)

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