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Khojah Ahmadzia a 30 ans. Il a quitté Kaboul, sa femme et ses enfants en 2015 pour gagner la France. Logé dans un centre d’hébergement d’urgence de l’Armée du Salut à Paris, réfugié politique, il cherchait en vain un emploi. Comment faire valoir ici son expérience de peintre en bâtiment acquise là-bas? Son expérience professionnelle afghane n’était pas reconnue par d’éventuels employeurs. Et puis Khojah ne parlait pas très bien le français.

Aujourd’hui, il a progressé et en maîtrise plus que les rudiments. En plus de la langue, Khojah a appris un métier: celui de coffreur-bancheur. Désormais, tous les quinze jours, depuis le mois d’août, Khojha se rend sur un chantier du groupe Eiffage, où il exerce ses nouvelles compétences. Il prépare les coffrages dans lequel sera coulé le béton. “Je ne connaissais pas ce métier et j’espère continuer à le faire une fois que ma formation sera terminée”, raconte le jeune homme qui vient de retrouver son épouse et ses deux enfants, fraîchement arrivés en France.

Khojah est l’un des 22 réfugiés d’Île-de-France qui bénéficient d’une convention entre l’Afpa (Association pour la formation professionnelle des adultes), Pôle emploi, l’État et la branche professionnelle du BTP. Baptisé Hope (Hébergement orientation parcours vers l’emploi), ce programme a été lancé par la préfecture et entend offrir aux réfugiés en difficulté, la possibilité de se former à un emploi, d’apprendre le français et d’être hébergé. Le projet doit être étendu dans différentes régions de France et concernera, dans un premier temps, 1 000 personnes. Il s’ouvrira peut-être à d’autres secteurs.
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L’Express-L’Entreprise

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