Après la condamnation du jeune homme à 15 ans de réclusion, Me Dupond-Moretti fait appel de cette décision.
Néanmoins, l’accusé a été reconnu coupable de violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné une ITT supérieure à huit jours. Les faits s’étaient déroulés près du centre-ville de Nîmes, le 9 janvier 2015.
Ainsi après trois jours d’audience et un long délibéré, la cour a rendu son verdict : 15 ans de réclusion criminelle. Mais cette décision est annulée par l’appel de la défense. Le jeune homme bénéficie de la présomption d’innocence.
“La peine est certes importante, mais aurait pu être beaucoup plus lourde”
Pour l’instant, il reste en détention à moins que la chambre de l’instruction ne permette qu’il sorte de prison en attendant le nouveau procès en appel. Les délais d’audiencement peuvent permettent d’envisager un nouvel examen du dossier dans deux ans. Sur le contenu du verdict des assises, Me Éric Dupond-Moretti estime qu’il “n’est pas cohérent au regard des réquisitions de l’avocat général qui a demandé 15 ans de réclusion pour deux tentatives d’homicide. Or, la cour a prononcé un acquittement pour l’un des deux et a toute de même prononcé une peine de 15 ans. J’ajoute que dans cette affaire les policiers se sont plaints de ne pas avoir reçu le soutien de leur hiérarchie…”, souligne le pénaliste.