Fdesouche

22/01/18

Mediapart a pris connaissance de procès-verbaux qui décrivent des violences commises par des policiers d’Argenteuil (Val-d’Oise), lors d’un contrôle d’identité mouvementé puis au commissariat, le 5 janvier dernier. Sept personnes ont porté plainte à l’IGPN contre les policiers dans cette affaire.

Médiapart


07/01/18

Mais Me Arié Alimi, avocat de deux des jeunes gens interpellés, a affirmé dans un communiqué transmis à l’AFP que “ses clients, loin d’avoir été coupables de vouloir se soustraire à un contrôle, ont au contraire été victimes de violences graves, attestées par un médecin légiste”.

Selon lui, un jeune majeur s’est vu prescrire 47 jours d’ITT, ayant eu les “mains fracturées” et reçu une pluie “de coups de matraque sur le visage et le corps”.

La source policière a de son côté indiqué qu’un mis en cause, “bien connu des services de police”, s’était vu prescrire six jours d’ITT.

Sollicité par l’AFP, le parquet de Pontoise n’a pas souhaité communiquer dans l’immédiat.

“Le mot communément utilisé pour ce qui s’est passé à Argenteuil est une +bavure+”, a dénoncé Me Alimi, affirmant que l’affaire a fait l’objet d’une “instrumentalisation politique et syndicale intolérable”.

Quelques jours après la violente agression de deux policiers lors du réveillon à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), la nouvelle avait suscité samedi des condamnations, le syndicat Unité SGP police-FO déplorant une “situation insoutenable” pour les forces de l’ordre.

Le syndicat Unsa police a réagi dimanche aux accusations de l’avocat: “Ceux qui s’en prennent à la police doivent s’attendre à subir un usage de la force. Ce n’est pas une bavure, c’est la loi. Et il appartient à un tribunal de statuer, non à un quelconque défenseur”, a affirmé dans un communiqué son secrétaire général Philippe Capon.

(…) L’Express


06/01/18

Après Champigny-sur-Marne, Argenteuil, dans le Val-d’Oise, connaît aussi son épisode de violences. Plusieurs policiers ont été blessés.

Vendredi soir, dans la ville la plus peuplée du Val-d’Oise, des policiers du commissariat local ont tenté d’interpeller les occupants d’un véhicule repéré comme transportant des stupéfiants. Les suspects se sont rebellés et ont fait appel à leurs amis postés dans le quartier. Selon les témoignages, entre trente et cinquante personnes ont déboulé en direction des forces de l’ordre.

Deux policiers ont été pris à partie. Une gardienne de la paix a encaissé de nombreux coups. Elle s’en tire avec une fracture à la main. Le médecin lui prescrira plus tard dans la soirée 25 jours d’interruption temporaire de travail (ITT) avec possible évolution. Samedi matin, elle était en examen ophtalmologique. Le second policier, un adjoint de sécurité (ADS), est, lui, arrêté pour une durée de 11 jours. […]

Le Point

Fdesouche sur les réseaux sociaux