Fdesouche

Depuis deux mois, les forces de l’ordre municipales de Zurich ne donnent plus la nationalité des auteurs dans ses communiqués, sauf sur demande. Depuis, le téléphone n’arrête pas de sonner.

«Préciser la nationalité ne sert qu’en apparence la transparence.» C’est ce qu’avait estimé début novembre dernier le Département de la sécurité de la ville de Zurich. Selon celui-ci, ça laisse suggérer que l’origine du délinquant explique l’acte.

Les journalistes peuvent cependant continuer à la demander si celle-ci devait se révéler importante pour un article.

Or, comme le révèle ce vendredi «Blick», c’est à ce niveau-là que le bât blesse. Depuis l’application de la mesure, il y a un peu plus de deux mois, la police croule sous les demandes.

«Sur 36 communiqués de presse publiés en novembre et décembre, nous avons reçu 100 demandes de la part des médias et des citoyens concernant les nationalités», explique le porte-parole Marco Cortesi au journal.

A la question de savoir si cette mesure a engendré un surcroît de travail pour les agents, le responsable presse répond: «Nous appliquons de manière neutre les décisions politiques. Mais après la publication des communiqués, nous devons désormais mettre à jour une statistique avec les nationalités afin de pouvoir répondre aux demandes.»

20minutes.ch

Fdesouche sur les réseaux sociaux