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08/01/2018

L’auteur de la note controversée qui avait offensé Google au mois d’août attaque en justice la société, alléguant que les conservateurs, blancs, de sexe masculin, sont systématiquement discriminés par Google.

James Damore avait été congédié de son poste d’ingénieur après que son rapport mettant en doute les avantages des programmes de diversité ait été largement diffusé dans l’entreprise. Dans une nouvelle action en justice, lui et un autre ingénieur licencié affirment:
“les employés ayant exprimé des opinions divergentes de l’opinion majoritaire chez Google, sur les sujets politiques évoqués sur le lieu de travail, qui sont pertinents pour l’activité de Google et ses politiques en matière d’emploi, tels que les politiques d’embauche de “diversité”, la “sensibilité aux préjugés” ou la “justice sociale”, ont été mis à part, maltraités et systématiquement punis et licenciés par Google, en violation de leurs droits légaux”.

Les avocats de Damore et de l’autre ingénieur, David Gudeman, ont intenté le procès aujourd’hui devant la Cour supérieure de Santa Clara et cherchent à représenter d’autres personnes dont ils prétendent que les droits ont également été violés. La poursuite contient des douzaines de pages de communications internes de Google communications que la poursuite allègue montrent partialité à l’entreprise.

Gudeman a été congédié en 2016 après avoir fait des commentaires sur un collègue musulman. Selon la plainte, le service des ressources humaines de Google aurait dit que les commentaires de Gudeman suggéraient qu’il reliait son collègue au terrorisme. La plainte ne contient pas l’échange complet, mais Gudeman aurait affirmé, après qu’un collègue a déclaré qu’il avait été la cible du FBI, que “le FBI aurait pu trouver quelque chose d’intéressant” en rapport avec le voyage de son collègue au Pakistan.

Damore devint une petite célébrité dans certains recoins d’Internet peu après que sa note de service, qui se demandait si les femmes étaient génétiquement moins bien taillées pour les emplois d’ingénieur, fuita. “Suggérer qu’un groupe de nos collègues ont des traits de caractère qui les rendent biologiquement moins adaptés à ce travail est offensant et pas acceptable”, avait déclaré le PDG Sundar Pichai dans un courriel adressé au personnel après le licenciement de Damore.

Pendant ce temps, Google se bat contre des allégations selon lesquelles les femmes de l’entreprise seraient systématiquement sous-payées. Après le rejet d’une plainte initiale par un juge, un groupe a de nouveau essayé ce mois-ci en adaptant sa plainte.

Google n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires sur le procès de Damore.

The Verge


08/08/2017

 

Il avait envoyé une note qualifiée de « sexiste ». Un ingénieur de Google qui avait publié un blog affirmant que la faible présence des femmes dans le secteur technologique s’expliquait par des facteurs « biologiques » a été renvoyé ce lundi par le géant de l’Internet, affirment les médias américains.

Selon l’agence Bloomberg News, cet ingénieur, qu’elle identifie comme James Damore, aurait lui-même confirmé son renvoi. Google a indiqué que la compagnie « ne peut commenter les cas individuels d’employés ».

20minutes.fr


 

 

La semaine dernière, un employé de Google a diffusé en interne, notamment par e-mail, un document d’une dizaine de pages dénonçant la politique de l’entreprise en matière de diversité.

[…] L’homme, dont l’identité n’a pas été rendue publique, critique la façon dont Google tente d’être plus inclusif : « La discrimination visant à atteindre une représentation égale est injuste, clivante, et mauvaise pour les affaires. » Il reproche entre autres à l’entreprise d’organiser des formations réservées « à un genre ou une race », et de favoriser les candidats issus de la diversité.

Pour lui, Google a « un biais de gauche » sur les questions de la diversité et de l’inclusion, qui a « créé une monoculture politiquement correcte qui se perpétue en humiliant et en réduisant au silence ceux qui ne s’y conforment pas ». Il accuse la culture de l’entreprise de discriminer « les conservateurs », mais aussi les hommes :

« Nous avons des programmes issus des pouvoirs publics et de Google, des champs d’étude et des normes sociales pour protéger les femmes, mais quand un homme se plaint à propos d’une question de genre affectant les hommes, il est étiqueté comme misogyne et pleurnichard. »

L’auteur de se texte se défend de dire « que la diversité est mauvaise (…) et qu’on ne devrait pas tenter de corriger les biais existants ». Mais, poursuit-il, « nous avons une intolérance pour les idées et les preuves qui ne correspondent pas à une certaine idéologie. (…) Il faut traiter les gens comme des individus, pas seulement comme de simples membres d’un groupe ».

[…] Le Monde

Merci à nproute

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