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L’une des riches amies d’Hillary Clinton a payé 500 000 $ dans un effort infructueux pour financer des femmes disposées à accuser le président Trump de comportements sexuels abusifs avant les élections de 2016, a rapporté le New York Times dimanche.

Susie Tompkins Buell (photo), la fondatrice d’Esprit Clothing et donatrice majeure de la campagne Clinton pendant de nombreuses années, a donné de l’argent à la célèbre avocate Lisa Bloom qui travaillait avec un certain nombre d’accusatrices de Trump à l’époque, selon l’article explosif du journal.

Bloom a sollicité les donateurs en disant qu’elle travaillait avec des femmes qui pourraient “trouver le courage de dénoncer Trump” si les donateurs fournissaient des fonds pour leur sécurité, leur déménagement et possiblement une “maison sûre”, a rapporté le journal.

L’ancien grand ennemi devenu agent de Clinton David Brock a également fait un don de 200 000 $ à la cause par le biais d’une association à but non lucratif qu’il a fondée, a rapporté le journal dans un article intitulé “Les partisans, en usant d’argent, commencent à exploiter les accusations de harcèlement sexuel”.

Bloom a dit au Times que l’effort avait été sans effet. Une femme réclama 2 millions de dollars, puis décida de ne pas se manifester. Tout comme les autres femmes non plus.

Mme Bloom a dit qu’elle avait remboursé la plus grande partie de l’argent, ne gardant que de quoi couvrir ses frais d’avocate pour avoir examiné et préparé les dossiers.

L’avocate a dit au journal qu’elle n’avait communiqué ni avec Clinton ni avec son équipe de campagne “sur tout cela”.

Elle a également soutenu qu’elle ne représentait que des clientes dont l’histoire avait pu être étayée et qu’elle avait contesté le principe de départ d’offrir de l’argent pour inciter des clientes à se manifester, rapporte le journal.

“Ça ne coûte rien de diffuser publiquement des allégations”, a déclaré Bloom. “La sécurité et le déménagement coûtent cher et étaient grandement nécessaires pour un cas de cette ampleur, dans un pays rempli de tant de colère, de haine et de violence.”

L’article dit que le Times a appris que Buell et Brock étaient liés à Bloom par deux démocrates connaissant bien ces arrangements financiers et que le cabinet d’avocats de Bloom avait gardé l’argent du groupe sans but lucratif de Brock, mais avait remboursé les 500 000 $ que Buell avait versés.

Brock a refusé tout commentaire, selon le Times.

Les représentants de la campagne de Clinton ont déclaré qu’ils n’étaient pas au courant de son travail avec Bloom.

Buell n’a pas voulu commenter sur l’arrangement financier, selon le Times.

Elle a quand même affirmé être frustrée que Trump ait échappé aux répercussions tombées sur de nombreux autres hommes puissants accusés d’inconduites similaires.

L’article du Times avait creusé un article paru dans The Hill il y a deux semaines, qui disait qu’elle avait travaillé avec des donateurs de la campagne et des tabloïds pendant les derniers mois de l’élection présidentielle afin d’obtenir une indemnisation pour les victimes présumées de Trump ainsi qu’une commission pour elle-même, offrant de vendre leurs histoires.

Dans un cas, Bloom aurait pris des dispositions pour qu’un donateur rembourse l’hypothèque d’une accusatrice de Trump et aurait tenté d’obtenir un paiement à six chiffres pour une autre femme.

La femme avec l’hypothèque a finalement refusé de se manifester après s’être vue offrir 750 000 $, a rapporté The Hill.

L’article rapporte avoir pu examiner un échange de courriels entre Bloom et une femme, suggérant que des comités d’action politique soutenant Hillary Clinton auraient été sollicités, sans nommer lesquels.

Bloom, qui est la fille de la célèbre avocate Gloria Allred et qui, comme sa mère, se spécialise dans la représentation des femmes dans les cas de harcèlement sexuel, travaillait pour quatre femmes qui envisageaient d’accuser Trump. Deux ont parlé en public, et deux ont décliné.

Fox News

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