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Le pays doit faire face à l’arrivée clandestine de citoyens algériens.

L’Espagne, troisième porte d’entrée des migrants en Europe, derrière l’Italie et la Grèce, a vu plus que doubler, depuis le début de l’année, le nombre d’arrivées de clandestins cherchant d’autres routes d’accès en Méditerranée, en évitant notamment la Libye.

Ils sont 26 467 à avoir tenté de trouver refuge en Espagne en 2017, d’après les derniers chiffres du ministère de l’intérieur, soit plus de deux fois le chiffre de 2016 (12 923), et proche du record de 2006 (39 180). La plupart sont venus par la mer (20 619), d’autres ont franchi les frontières terrestres des enclaves de Ceuta et de Melilla (3 856).

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Depuis cet été, un grand nombre de migrants viennent d’Algérie. C’est une nouveauté. Ils représentaient 25 % des arrivées du mois de septembre, selon les chiffres du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), presque autant que les ressortissants marocains, qui sont généralement les plus nombreux, suivis des clandestins originaires de la Côte d’Ivoire et de la Guinée.

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Durant le troisième trimestre de 2017, plus de 7 700 personnes sont arrivées clandestinement en Espagne, soit 90 % de plus que le même trimestre de 2016. Les migrants, souligne le rapport, « cherchent des voies de plus en plus diverses » vers l’Europe.

Les autorités espagnoles estiment, elles, que les évolutions de l’année 2017 sont liées à plusieurs causes : la quasi-fermeture des frontières entre la Turquie et la Grèce, et la dangerosité croissante des passages par les côtes libyennes. Les manifestations ayant eu lieu dans la ville d’Al-Hoceima (Maroc), dans le Rif, en juillet, ont, de leur côté, modifié les préoccupations des forces de sécurité marocaines, mises davantage à contribution dans des opérations de « rétablissement de l’ordre » plutôt que de protection des frontières.

Le Monde

Merci à valdorf

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