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Ambulance volée et retrouvée hors d’usage à Millau , agressions violentes à Decazeville : les pompiers de l’Aveyron ont vécu une nuit de Noël compliquée et ont porté plainte après une série d’ “évènements inacceptables alors qu’ils étaient en mission”.
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Au moment de redescendre de l’appartement et d’évacuer la victime vers l’hôpital, les pompiers ont eu la mauvaise surprise de ne pas retrouver leur véhicule en bas de l’immeuble. Après avoir pris soin d’appeler du renfort pour prendre en charge la personne âgée, ils sont partis à pied à la recherche de l’engin dans les rues voisines.

Et ils n’ont pas eu besoin d’aller très loin pour le retrouver, puisqu’il était stationné, grandement endommagé, à hauteur de la place Emma-Calvé.

L’ambulance retrouvée contre un mur
Il semblerait que le conducteur ait percuté un mur en tentant de manœuvrer. C’est un sacré coup dur pour les hommes du feu qui ne cachaient pas, ce lundi, leur étonnement face à ce fait divers. Le véhicule, qui coûte la bagatelle de 60 000 € est indispensable pour leur activité.

Il devrait être immobilisé pendant plusieurs semaines, le temps d’être remis en état ou remplacé, en fonction de ce que diront les experts de l’assurance. Les pompiers de Millau ont dans leur parc deux autres véhicules similaires.

Le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) de l’Aveyron a déposé plainte pour ce vol et condamne avec une grande fermeté ces atteintes aux personnels et au matériel qui affectent le niveau de sécurité des citoyens. Durant la nuit de Noël, près de 350 sapeurs-pompiers volontaires et professionnels oeuvraient sur le département.

Des pompiers agressés à Decazeville
Il était environ 1 h 30 quand les sapeurs-pompiers du Bassin ont été appelés, dans le quartier de Fontvergnes à Decazeville, pour un homme blessé à la tête après une chute dans un escalier.

Sur place, point de blessé mais des personnes ivres, dont un homme de 37 ans, qui a pris à partie verbalement puis physiquement les sapeurs-pompiers. Deux pompiers volontaires ont reçu des coups, un coup de genou dans le bas-ventre pour l’un, un coup de pied dans l’abdomen pour l’autre.

Pris en charge par leurs collègues, les deux blessés n’ont pas été évacués vers l’hôpital, leur état ne présentant pas d’inquiétude.

Ils ont déposé plainte lundi avec l’appui du SDIS. L’agresseur a été interpellé par la police et a été placé en cellule de dégrisement après avoir été examiné au centre hospitalier. Entendu lundi matin, il a ensuite été relâché et devra s’expliquer prochainement devant la justice.

La Dépêche

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