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En 2015, Bachir travaillait depuis six ans à l’aéroport d’Orly, comme agent de sûreté pour Securitas. Le 20 novembre 2015, soit sept jours après les attentats de Paris, il est convoqué chez son directeur. “Il m’a dit: ‘la barbe est trop longue (…) si vous ne la coupez pas, je vous change votre planning ou je vous refuse sur le terrain“, raconte Bachir. Il est licencié quelques semaines plus tard. Bachir n’est pas un cas isolé. Ils sont quatre salariés de la même entreprise, tous musulmans, à avoir saisi les prud’hommes de Bobigny, qui doit statuer ce jeudi sur ces cas. Bachir et ses ex-collègues réclament 50.000 euros de dommages et intérêts.

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