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Fêtard invétéré, fan du PSG et de gros calibres… et éditorialiste. Louis Sarkozy, le plus jeune fils de l’ex-omniprésident pas avare en bobards, publie depuis quelques semaines des chroniques sur le site du Washington Examiner, un hebdo américain conservateur. Celui qui est désormais étudiant à l’université de New York a signé trois articles depuis le 18 octobre dernier, consultables ici. «Sarko Junior», comme il se surnomme sur les réseaux sociaux (où il partage clichés de ses virées nocturnes bling-bling, selfies au Parc des princes et odes à l’armée US) y commente la politique américaine et laisse deviner des orientations politiques pas vraiment en rupture avec son héritage familial. Louis Sarkozy «est le fils cadet de l’ex-président français Nicolas Sarkozy», précise le Washington Examiner à la fin de chacune de ses publications.

Dans sa dernière production, publiée lundi, il s’attaque à la «bulle de filtre gauchiste» des médias américains, présentés comme de «véritables machines de propagandes». L’éditorialiste en herbe, âgé de 20 ans, y pointe l’homogénéité idéologique des journalistes, déjà dénoncée par le très droitier et éphémère conseiller de Donald Trump Steve Bannon, après l’élection du milliardaire à la Maison Blanche. Il regrette notamment le manque de journalistes pro-Trump dans la rédaction du New York Times ou le faible nombre de soutiens du président américain invités sur CNN. Egalement dans son viseur, les géants comme YouTube, Twitter et Facebook, qui se rendraient coupables de «censure» en voulant contrôler les propos condamnables qui circulent en ligne. «Les contenus de droite sont davantage scrutés et susceptibles d’être attaquées ou même censurées», écrit-il. Et de citer le cas de Milo Yiannopoulos, «réduit au silence par Twitter en réaction à un supposé “discours de haine”». Pour rappel, le Britannique, figure autoproclamée de l’alt-right connu pour ses prises de position sexistes, homophobes et xénophobes s’était vu retirer son statut d’utilisateur «vérifié» sur le réseau social. Fin 2016, son compte avait également été suspendu après une campagne de cyberharcèlement raciste contre l’actrice afro-américaine Leslie Jones.

Sarko Junior prenait déjà la défense du troll suprémaciste dans une précédente chronique, dans laquelle il dénonçait la «mentalité d’ultra-gauche» des universités, pas assez enclines à son goût à recevoir des invités conservateurs. En septembre, Milo Yiannopoulos avait défié l’administration de l’université de Berkeley, qui avait annulé sa venue, en faisant une apparition sur le campus de l’université californienne avec une pancarte «Feminism is cancer» («le féminisme est un cancer»). (…)

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