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Plusieurs centaines de manifestants ont marché dans les rues de Montréal, dimanche après-midi, pour contester le racisme, l’extrême-droite, et la loi sur la neutralité religieuse du gouvernement québécois.

Mis à part quelques escarmouches avant le début de la marche, la manifestation semble s’être déroulée pacifiquement dans le centre-ville de la métropole. Des policiers à pied et à vélo étaient déployés tout le long de la marche.

La coalition était formée de plusieurs organisations, allant des regroupements de femmes, aux mouvements altermondialistes, jusqu’à des associations étudiantes. Des représentants de plusieurs régions, dont l’Estrie et le Saguenay ont d’ailleurs fait le voyage à Montréal pour participer à l’événement.

Les organisateurs ont dit qu’ils contestaient d’abord et avant tout une «montée du racisme et de la haine».

«Aujourd’hui, nous ne voyons pas des cas isolés ou des cas singuliers de racisme, on voit en fait un racisme qui se cristallise, un racisme bien enraciné dans la société québécoise», a déclaré le militant antiraciste, Anas Bouslikhane.

Mais plusieurs femmes étaient aussi présentes pour dénoncer la nouvelle loi sur la neutralité du gouvernement Couillard, qui force les femmes voilées au visage de se découvrir pour recevoir et offrir des services publics.

«Nous marcherons aujourd’hui en tant que féministes pour dire non aux agendas racistes qui instrumentalisent la lutte féministe», a soutenu Marlihan Lopez, co-vice présidente de la Fédération des femmes du Québec (FFQ).

Ève Torres, une manifestante féministe se désole que certaines femmes soient «marginalisées» par le gouvernement, qui selon elle, «brimera aussi l’accès à l’emploi» pour elles.

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Merci à anonimo

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