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100 adhérents de La République en marche annoncent leur démission du parti pour protester contre le fonctionnement du mouvement d’Emmanuel Macron. LREM dénonce leur chef de file, Tiphaine Beaulieu, déjà exclue, et y voit une tentative “d’affaiblir le mouvement“.

Ce sont les 100 premiers à quitter le navire avec fracas. “100 démocrates”, comme ils se définissent, qui ont annoncé mardi à franceinfo qu’ils ne seront plus membres de La République en marche (LREM), la formation d’Emmanuel Macron. Le moment choisi pour annoncer ce départ ne doit rien au hasard : le congrès de LREM se tient en effet samedi à Lyon. Un huissier de justice apportera leurs lettres de démission au siège du parti à la veille de l’événement. Le surnom qu’ils ont choisi vaut accusation : selon ces Marcheurs, simples adhérents pour la plupart, mais aussi quelques responsables locaux et élus, le parti d’Emmanuel Macron “offense les principes fondamentaux de la démocratie avec un mode d’organisation digne de l’Ancien Régime.” Dans leur viseur, le fonctionnement de LREM, et notamment l’élection samedi comme délégué général du parti, de Christophe Castaner, seul candidat.

Dans une tribune, ils regrettent donc l’absence “d’élections démocratiques”. A Lyon, Christophe Castaner, désigné par Emmanuel Macron, sera élu par le “Parlement” du mouvement. Soit seulement 200 Marcheurs tirés au sort pour faire partie du Conseil (en plus des députés, membres du gouvernement, référents territoriaux…), et non l’ensemble des adhérents, comme c’est le cas dans la plupart des partis.

Du côté de LREM, on rappelle que “les statuts ont été votés par les adhérents eux-mêmes“, qu’il fallait “une forme d’efficacité pour installer rapidement la personne qui succédera à Emmanuel Macron“, une nécessité pour ce “jeune mouvement“. […]

Le JDD

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